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Le deuil d'un enfant est la plus pénible des épreuves pour les parents. Responsables de celui-ci et de sa protection, ils ont une impression d'échec. Ils portent alors en eux un énorme sentiment de culpabilité.

 

De plus, la plupart des parents voient en leurs enfants le prolongement d'eux-mêmes et mettent en ceux-ci leurs propres aspirations. La mort représente la fin de leurs désirs secrets de continuité. Il n'y a pas de mots « magiques » pour consoler une personne en deuil. Le seul réconfort que nous pouvons lui offrir est une écoute, si elle est souhaitée.

 

La personne en deuil a besoin d'être entourée, mais pas avec la même relation qu'à l'habitude. Le deuil d'une femme qui subit une fausse couche ou un avortement n'est pas considéré comme tel par la société actuelle. La femme se voit donc confinée, dans le silence, à vivre l'échec et/ou la culpabilité. Une aide concrète est appréciée par la personne endeuillée.

 

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Notre association a pour objectif de:

 

  • soutenir, par l’écoute active, des parents dont le bébé est décédé pendant la grossesse ou autour de l'accouchement (deuil périnatal),

  • soutenir les parents lors de la/les grossesse(s) suivante(s) après qu'ils aillent vécu le deuil périnatal .

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Les p'tites Mimines organisent :

 

  • un espace d'expression et de témoignage de la souffrance face à la mort d'un bébé afin de briser le silence de ce tabou ;

  • le projet photographique "Now, I'm a little star...". Sur appel, l’asbl offre gratuitement les services professionnels pour prendre des photos d’un bébé décédé durant la grossesse, à la naissance ou à quelques jours de vie. Ces services sont offerts en tout temps. Les photographies ainsi prises sont par la suite retouchées pour offrir un doux souvenir aux parents ;

  • des groupes de soutien sous forme d’atelier qui permettent aux personnes en deuil de partager leurs histoires et de trouver du réconfort dans l’échange avec d’autres parents endeuillés,

  • nouveau projet en cours « Une fleur pour un battement de cœur »,

  • une formation « Accompagner le Deuil Périnatal » pour les professionnels,

  • à l'avenir nous espérons avoir suffisamment de fonds pour pouvoir intervenir dans le coût de séances de psychologie et les autres frais qui seront nécessaires.

Quand écrire nous libère

« Accompagner quelqu’un ce n’est pas le précéder, lui indiquer la route, lui imposer un itinéraire, ni même connaître la direction qu’il va prendre. C’est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de son pas. »

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 Père Vespierren, Face à celui qui meurt.

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